Lifestraw Flex: l’hydratation du runner révolutionnée
LifeStraw Flex propose aux traileurs une solution ergonomique permettant de s’hydrater à n’importe quel point d’eau, potable ou non. Et le pari est réussi.
- Publié le 19-12-2018 à 12h40
- Mis à jour le 14-12-2020 à 14h38
LifeStraw Flex propose aux traileurs une solution ergonomique permettant de s’hydrater à n’importe quel point d’eau, potable ou non. Et le pari est réussi.
Le pari était audacieux. Permettre de filtrer et purifier l’eau immédiatement et grâce à un équipement minime. Depuis 13 ans, Lifestraw propose une technologie permettant de filtrer 99,9999 % des bactéries et 99,9 % des protozoaires (micro-organismes) contenus dans l’eau. Grâce à une paille, qui sert de filtre (filtre microbiologique et capsule de carbone), avoir toujours accès à l’eau potable, où que l’on soit, devient une réalité. Dans certains pays, notamment en Afrique, cela change la vie. Pour preuve, le programme lié au produit - Follow The Liters - qui a notamment permis à plus d’un million d’enfants scolarisés d’avoir accès à l’eau potable depuis 2014.
En ce qui nous concerne, soit la course à pied, la dernière innovation de la marque pourrait faciliter la vie de bien des traileurs. Lifestraw, avec sa gamme Flex, propose désormais une poche à eau souple, à l’instar de celles embarquées dans les poches avant des sacs de trail et dont le volume se réduit au fur et à mesure de la consommation. Avec aussi une capsule à carbone, comme sur toute la gamme depuis 2015, qui réduit la quantité de plomb et de chlore et améliore le goût. Cette soft flask, d’une capacité de 650 ml, est donc équipée d’un bouchon faisant office de filtre. Plus besoin d’attendre le ravito lorsqu’on fait face à une pénurie d’eau. Chaque point d’eau, qu’il s’agisse d’un lac, d’une rivière ou d’une flaque même, fait désormais l’affaire.
Boire dans les flaques
Nous avons donc testé ce produit proposé au tarif de 39,95 €, curieux de savoir si son efficacité était à la hauteur de la promesse. Pas dans une rivière de haute montagne malheureusement, mais dans une bonne flaque typiquement belge de fin d’automne.
À la première utilisation, il faut prendre le temps (2-3 minutes à peine) de bien comprendre le mécanisme et procéder à un premier nettoyage du filtre au moyen d’une seringue fournie avec la gourde. Un nettoyage qu’il est conseillé d’effectuer très régulièrement, histoire de ne pas encrasser le film et de permettre un débit optimal.
Ceci mis à part, la gourde s’utilise… comme tout autre gourde. Avec à peine 48 grammes supplémentaires liés au poids du filtre. Soit un bouchon à dévisser, une gourde à tremper dans la flaque en question en essayant quand même de ne pas trop remuer l’eau. La première fois, cela fait un peu peur. Logiquement, on se dit que les crampes d’estomac vont nous poursuivre tout le reste de la journée. Mais rien de cela n’est arrivé. Et l’eau de ce test avait le même goût que celle qui coulait de notre robinet.
À souligner aussi, la polyvalence du produit. Grâce à ses différents embouts, il offre cinq types d’utilisation. Il se fixe partout et son filtre peut être utilisé seul, en tant que paille et à même l’eau ; avec sa poche souple incluse ; avec une bouteille d’eau ordinaire ; avec la plupart des poches d’hydratation du marché ou encore avec la poche de la marque, Lifestraw Mission.
Et si 650 ml, soit la capacité de la poche de la Lifestraw Flex, ne vous semble pas assez, vous n’êtes pas pour autant obligé d’en acheter une seconde. Il suffit, une fois la gourde vide, d’y verser l’eau que vous avez pu récolter dans une autre poche, classique celle-là. Seul léger frein, logique : les filtres ont une durée de vie limitée. La capsule en fibres de carbone, située dans la première partie de la paille, doit être changée après avoir filtré 100 litres (prix : 11,90 €). Quant au filtre retenant bactéries et protozoaires, il a une durée de vie de 2 000 litres et ne peut être changé. Une fois ce quota atteint (il y a de la marge...), l’eau ne passera plus à travers le filtre, évitant les éventuels incidents et il vous faudra acheter une nouvelle gourde ou, plus modestement, un nouveau filtre.
On aime
- Facilité d’utilisation ;
- La soft flask offre un confort supplémentaire pour les runners ;
- L’efficacité. Et les filtres permettent à l’eau d’avoir un goût correct.
On n’aime pas
- Le filtre se bouche rapidement. Comme recommandé, il doit être nettoyé à l’aide d’une seringue très régulièrement.
- La durée de vie limitée de la capsule en fibres de carbone (remplaçable).